Hollywood au musée
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 La magie de Hollywood se transporte à Québec grâce une exposition inédite, qui rend compte du travail de la Québécoise Renée April, créatrice de fabuleux costumes...
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La magie de Hollywood se transporte à Québec grâce une exposition inédite, qui rend compte du travail de la Québécoise Renée April, créatrice de fabuleux costumes dans une quarantaine de films dont Robe noire et Le violon rouge.
En plein cur du Festival de cinéma de la Ville de Québec, voilà que le Musée de la civilisation présentera, à compter de demain au Musée de lAmérique française, lexposition De film en aiguille. Les créations de Renée April à Hollywood.
Une visite dans ce lieu mythique du Vieux-Québec offre un coup dil spectaculaire. On a rapatrié de producteurs de cinéma de Hollywood des costumes portant la griffe de Renée April. Ceux-ci sont présentés dans des vitrines agrémentées de scènes de films dans lesquels ils ont été utilisés.
Une vitrine majestueuse est même imprégnée de lunivers du Cirque du Soleil, puisque la Québécoise a créé les costumes de la production Zed, présentée au Japon au cours des dernières années.
La costumière Renée April devant la vitrine consacrée au spectacle Zed, du Cirque du Soleil
- Des doigts de fée
Au cours dune visite guidée de lexposition, lartiste aux doigts de fée nous explique la complexité de son travail. Elle raconte que chaque film représente entre quatre et six mois de travail, ce qui comprend plusieurs rencontres avec le réalisateur, une lecture et une analyse du scénario, des recherches, des dessins desquisses, de coupe, dessayages, de retouches de dernière minutes... "Au cinéma, tout est toujours urgent. Il faut faire vite. Pour le Cirque, on a plus de temps, mais cest plus de travail, puisquil faut tout inventer. On na pas de scénario sur lequel nous appuyer", raconte celle qui a exécuté plus de 500 croquis pour le spectacle Zed.
- 125 artefacts
Lexposition De film en aiguille. Les créations de Renée April à Hollywood, qui réunit 125 artefacts, sera présentée à Québec jusquau 10 mars 2013. "Elle dévoile aux visiteurs une forme insoupçonnée dexpression artistique, car chaque costume est une uvre dart en soi", précise Hélène Bernier, directrice de la Direction des expositions et des affaires internationales du Musée de la civilisation.
Entre autres particularités, lexposition affiche le manteau porté par le personnage de la tueuse à gages incarnée par Julia Roberts dans le film Confession dun homme dangereux sorti en 2002.
On découvre aussi que certains costumes, comme le manteau inuit ayant servi dans le film Pathfinder en 2007, requièrent des techniques très complexes : fait de latex, il imite parfaitement lintestin de phoque, pratiquement impossible à trouver.
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Source : Le Journal de Montréal
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